Bordeaux supérieur + joues de bœuf = une rencontre à fondre de plaisir
S’il a pu se faire attendre, l’hiver est bel et bien là et l’heure est à la recherche de réconfort. On n’a pas fini de décliner les recettes de bons petits plats mijotés !
Pour ce repas dominical, des joues de bœuf aux carottes et au vin rouge ont été cuisinées.
Elles sont encore sur le feu, dans la grande cocotte en fonte. On passe à table, où le Bordeaux Supérieur du Château des Arras s’impatiente de voir arriver les invités – et surtout la cocotte ! La bouteille est déjà ouverte, l’équivalent d’un verre a déjà été versé dans le plat.
Le vin est d’un rouge profond et brillant, et les senteurs de fruits rouges frais surprennent les narines. En s’approchant de plus près, on décèle même une pointe de réglisse… C’est alors que le plat arrive. Tous les nez de la famille, qu’ils soient aiguisés ou néophytes, reconnaissent les effluves typiques des plats mijotés longtemps : ce mélange de viande, de bouquet garni, de sauce et de légumes, embaume la pièce. On devine sans trop de difficultés l’accord de saveurs qui se met en place entre le vin et le plat.
Les joues de bœuf pourraient être découpées à la petite cuillère tant elles sont tendres, et les carottes les accompagnent à merveille. Que d’arômes ! Vient se superposer notre Bordeaux, empressé de rencontrer en bouche le plat. L’union des deux est incroyable : l’acidité très bien dosée du vin se joue en écho avec l’acidité, également maîtrisée, du plat en sauce. Les tannins soyeux exaltent la texture fondante de la viande. Chacun révèle le meilleur de l’autre dans une superbe harmonie, un équilibre parfait.
Après avoir terminé sa bouchée et sa gorgée, les saveurs persistent avec une intensité surprenante ; la longueur du vin et le caractère du plat permettent de faire durer le plaisir encore un peu plus longtemps… pour le plus grand bonheur de nos papilles.
Vous reprendrez bien un peu de gourmandise ?