Château Joncquet
CÔTES DE BOURG 2016
Un grand vin distingué, racé et complexe, digne de vos plus grandes tables. Ce vin nous transporte directement dans la famille des grands vins bordelais arrivés à maturité. En bouche, des tannins soyeux et veloutés mènent vers une finale tout en longueur.
Nez
fruits confiturés, boisé chic, pruneau
Bouche
gourmand, charpenté, complexe
Garde
prêt à déguster !
Service
16-18°
Le vin
Avec ses 90% de merlot, complétés par 10% de cabernet franc et de malbec, voici un vin racé, avec de solides tannins bien équilibrés, et une très jolie touche d’évolution, sur un fond puissant et chaleureux. La viticulture prend ici une importance rarement égalée. En effet, les labours remplacent les désherbants, l’effeuillage permet aux raisins de mûrir jusqu’à parfaite maturité et la vendange arrive dans les chais, triée et saine. La vinification peut ensuite commencer ! Au Château Joncquet, seulement 25% du vin est élevé en barriques de chêne français (dont 30% sont neuves) pour que les arômes liés à l’élevage en fût ne marquent pas le vin d’arômes trop puissants.
Le domaine
Les Côtes-de-Bourg figurent parmi les plus anciens vignobles bordelais. L’appellation est située au sud de la ville de Blaye (et de sa magnifique citadelle), juste en face de l’appellation Margaux sur l’autre rive (on y accède par un bac, excellent raccourci vers le Médoc). On y produit 98% de vins rouges, surtout à base de merlot. On appelle cette partie du bordelais la « petite Suisse girondine ». C’est là, à 20km au nord de Bordeaux par le fleuve et 35 km par la route, sur des coteaux surplombant la Gironde que Christian Bérot et sa famille cultivent un patrimoine viticole de toute beauté. Bon vivant et esthète, et par ailleurs ancien directeur d’un domaine important, il apporte ici son bon esprit, son expertise et sa rigueur à son exploitation personnelle. Les vignes ont en moyenne 40 ans, et les racines sont profondes. Le socle des vignobles repose sur une base solide de calcaire, parfois jusqu’à 20m de profondeur complété sur la surface par une couche d’argile, qui a su retenir l’eau et abreuver la plante pendant l’année 2016, solaire, qui fait partie des grands millésimes bordelais.